Trois épaves ont été coulées pour la plongée sous marine sur les eaux de la ville de Bouillante.
Épave Le Gustavia : Baptisé Géocéanique en 1953, il fut renommé le Gustavia en 1982.
C’est un Cargo de 49 mètres de long sur 7,5 mètres de large qui assurait ces derniers temps, des transports dans la caraïbe. Ayant subit des importantes avaries et transformé en épave, la commune de Bouillante et l’office Nationale des Forêts l’ont amené sur le site en avril 1991. Le sabordage quelque peu tardé, il s’est éloigné avec le courant pour se poser sur 40 mètres au lieu de 20. Ainsi le Gustavia ne peut être visitée que par les niveaux 2 ou PE40 minimum. La proue est en direction sud-sud-ouest, le haut du mat est à 20 mètres et se trouve à mi-distance entre la plage de l’Anse à sable et les llets Pigeon. Exposée parfois à des forts courants nord. Les paramètres proposés ne dépassent pas 20 minutes
Épave Le Franjack : Puisque le Gustavia n’est pas accessible aux niveaux 1, des démarches ont été entreprises pour avoir une deuxième épave à 20 mètres. C’est alors que le Franjack, un ancien Sablier de 50 mètres de long a été coulé en juin 1996. C’est un bateau construit au Danemark en 1958 qui en 1974 quitte les froides pour participer aux travaux de dragage au port de la Rochelle jusqu’en 1983. Puis ce fut la longue traversée jusqu’à la Guadeloupe pour des travaux devant le Gosier. Placée sur un fond de sable par 22 mètres maximum, le haut du mat à 6 mètres, elle était d’abord couchée sur bâbord, puis s’est redressée. Possibilité de passage dans les différentes pièces dégagées. A éviter lors de forte pluie.
L’épave de l’Augustin Fresnel 2 : Plus grande épave que les autres (76 mètres), elle est restée longtemps parquée devant les hangars des AFMAR. Pouvant même loger quelques personnes de par son équipement. C’est en effet, un baliseur : après l’Augustin Fresnel 1 qui opère à Marseille, le 2 a été affecté aux Antilles françaises.
Par une décision des AFMAR, le conseil régional, la Mairie de Bouillante, elle fut immergée le 8 juillet 2003 à la pointe Quésy à 200 mètres de la côte et sur un fond corallien de 29 mètres. Le pont avant était réservé aux travaux de balisage, et dans la cale sous le pont se trouvait tous les outils et les machines. Le milieu, le poste de contrôle, de commande, et la cuisine et plus en arrière les chambres sur 3 niveaux. Tous les accès ont été dégagés avant l’immersion donc le passage à l’intérieur reste possible avec une lampe.